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Archive for the ‘Environnement’ Category

Infopresse attirait notre attention hier sur la Surfrider Foundation , un organisme à but non lucratif qui protège l’environnement. Sa mission principale est de protéger l’océan et les plages pour en maintenir l’accès. J’ai pris le temps de visionner quelques publicités sur Youtube et franchement j’aime bien leur approche qui consiste à utiliser la puissance des images pour créer une ambiance qui maintient notre niveau d’attention jusqu’à la fin où une phrase vient passer un message très clair.

En voici quelques exemples :

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Ce soir, j’ai changé la page d’accueil de mon navigateur Internet. Au lieu de s’ouvrir sur Google, Firefox va maintenant me présenter Ecosia sur lequel chaque recherche permet de sauver 2 m² de forêt tropicale.

En regardant le vidéo qui suit, vous comprendrez très bien le point de vue des gens qui ont bâti écosia :

  • Google s’en met plein les poches avec un modèle d’affaires qui génère des revenus pour chaque recherche effectuée grâce aux publicités affichées sur lesquelles certains internautes cliquent parfois;
  • Les actionnaires sont contents, mais à part quelques gestes philanthropiques de Google, les bénéfices sociaux sont plutôt limités;
  • De plus, les nombreux serveurs utilisés par Google pour performer aussi bien dans ses recherches sont nocifs pour l’environnement;
  • Conclusion : utilisez écosia pour aider à protéger l’environnement. Le modèle d’affaires est le même, mais les profits sont versés à une socitété de protection des forêts tropicales. De plus, les serveurs d’écosia fonctionnent avec de l’énergie propre.

Je dois avouer que je ne suis pas un ennemi de Google. Au contraire, j’admire l’entreprise pour la plupart de ses valeurs corporatives et sa stratégie de développement de produits. Mais je trouve tout de même intéressant de donner la chance à écosia de faire une différence. D’une certaine façon, Google est devenu le « gros méchant », c’est curieux.

Voilà une façon relativement facile de faire une différence. Et vous, vous allez faire la transition?

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Le Mouvement Desjardins fait preuve de responsabilité sociale en lançant un programme qui permet à ses membres détenteurs de cartes de crédit Visa d’échanger des bonidollards contre des crédits compensatoires de carbone. Cette initiative dénote un bon « timing » alors que se déroule à Copenhague une conférence sur la lutte aux changements climatiques. Notons que le Mouvement Desjardins semble être la première institution financière à lancer un tel programme et je parie que les autres institutions financières vont suivre.

Suite à une information reçue d’une responsable de Desjardins, il s’agit aussi d’un programme de philanthropie corporative par lequel le Mouvement Desjardins fait lui-même une contribution financière pour l’environnement. En effet, même si cela  ne figure pas dans le communiqué de presse, Desjardins couvre les frais de transaction des 957 premières demandes. Ceci va permettre aux personnes qui choisissent d’échanger leurs BONIDOLLARS contre des crédits de carbone, de le faire à un coût moindre. Je trouve le programme très intéressant car il procure aux consommateurs sensibles à la cause environnementale une option de poser un geste significatif. Étant donné la conscientisation croissante des consommateurs, ce geste procure un certain avantage concurrentiel à Desjardins.

Voici quelques extraits cu communiqué de presse :

« En effet, en vertu d’un partenariat avec l’organisme Planetair, les membres et clients de Desjardins peuvent, dès à présent, compenser leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) en faisant l’acquisition de crédits de carbone. Ainsi, avec seulement 36 BONIDOLLARS ils peuvent se procurer les crédits de carbone suffisants pour compenser une tonne d’émission de GES, soit l’équivalent de 5 000 kilomètres parcourus en voiture. La procédure à suivre pour échanger ses BONIDOLLARS est simple, on peut consulter le catalogue en ligne au www.desjardins.com/cartes/primes sous l’icône « primes vertes » ou appeler au 1 888 552-6643.

Les crédits de carbone permettent à toute personne de contribuer à la lutte aux changements climatiques en finançant une quote-part de projets visant à remplacer des technologies polluantes par des énergies propres et renouvelables. Dans le cas des crédits offerts par Planetair, une tierce partie vérifie que les sommes recueillies sont véritablement employées à la réalisation des projets pour lesquels elles ont été collectées. Il s’agit généralement de projets qui se déroulent dans les pays émergents où le financement est le plus problématique. Par exemple, Madagascar a bénéficié des crédits de Planetair, lesquels ont servi à financer la construction de la première centrale éolienne dans ce pays, ce qui diminuera la déforestation et la combustion de charbon.

Cette initiative s’ajoute à celles déjà prises par le Mouvement Desjardins dans le cadre de sa campagne « Changer le monde, un geste à la fois » menée en partenariat avec Équiterre. En plus de faciliter l’accès aux crédits compensatoires de carbone, elle permet de sensibiliser les membres et clients des caisses Desjardins aux enjeux des changements climatiques et de les inciter à passer à l’action. »

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Plane Stupid est un organisme qui vise à mettre de la pression sur l’industrie de l’aviation afin de la forcer à prendre le virage environnemental plus rapidement. Cet OSBL oeuvre en Angleterre principalement en organisant des actions non-violentes dans les aéroports dans le but d’afficher son opposition à l’expansion d’une industrie qui est trop dommageable pour l’environnement.

Si je vous parle de Plane Stupid c’est parce que je suis toujours intéressé par l’utilisation de la publicité choquante afin de sensibiliser la population. Je me demande à quel point celle-ci est efficace. D’un point de vue « awareness », je suis convaincu que choquer la population doit fonctionner assez bien. On remarque normalement davantage une publicité qui nous choque par sa violence ou la façon dont elle nous confronte qu’une publicité trop subtile. Mais à savoir si le message passe mieux et fait plus de chemin dans l’esprit des gens ciblés, je ne pourrais me prononcer.

La publicité choquante qui suit vient tout juste d’être déployée par Plane Stupid et elle connaît certainement un succès. En mois de trois jours, il y a déjà près de 400 000 personnes qui l’ont visionné sur Youtube. C’est pas mal du tout. Un autre avantage de la publicité choquante est qu’elle peut facilement alimenter un mouvement viral sur le Web par lequel les gens invitent leurs amis à prendre connaissance de cette publicité. Et bien entendu, Ce genre de publicité est commentée par les spécialistes connus de la publicité … et même par les blogueurs modestes comme moi.

Je ne vous cacherai pas que j’ai un faible pour la publicité choquante. Je pense fermement que la majorité des OSBL ont pour objectif d’aider une population (ou la planète) dont les besoins sont tellement criants que choquer devient une nécessité pour obtenir l’attnetion de ceux qui peuvent contribuer financièrement ou autrement. Mais les goûts, et certaines opinions, ne se discutent pas. Ce qui compte, et surtout pour des OSBL aux moyens limités, ce sont les résultats. Dans ce cas-ci, je trouve que le message d’une grande clarté passe extrêmement bien et je ne doute pas que quiconque visionne la publicité devient beaucoup plus attentif aux questions environnementales liées à l’industrie de l’aviation. Combien ont été sur le site Web de Plane Stupid? Et combien y ont fait un don. Voilà des questions qui sont également importantes

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Ce que j’adore de la philanthropie corporative est qu’elle démontre parfaitement qu’il est possible d’atteindre ce que nous nommons souvent comme un « win-win », une situation dans laquelle toutes les parties impliquées en ressortent gagnantes. Car même si les plus sceptiques d’entre nous sont peut-être prêts à accuser les grandes entreprises de se servir de leur support aux bonnes causes essentiellement pour se refaire une belle image, les bénéfices sociaux demeurent.

Et quoi de mieux pour illustrer ce phénomène que les investissements des grandes banques et institutions financières canadiennes dans le Fonds pour un Canada vert. Ce fonds investira dans des projets écologiques mis en place au Canada par des organismes des secteurs privé, public et à but non lucratif. Cela favorisera le développement de projets verts dans les collectivités de l’ensemble du pays.

Dans ce cas précis, les banques et les institutions financières ont grandement besoin d’améliorer la perception de leur image après une crise financière très difficile. Elles ont donc avantage à supporter l’environnement et à le faire savoir à la population. Le Fonds pour un Canada vert en sort également gagnant puisqu’il reçoit des millions de dollars en investissement. Et finalement, nous profitons tous de ces gestes des banques puisqu’ultimement nous et nos enfants avons besoin de gestes concrets pour stopper la dégradation de notre planète.

C’est dans cette optique que j’ai lu avec plaisir que la Banque TD et BMO Groupe Financier ont tous les deux annoncé aujourd’hui qu’ils sont les premiers à investir dans le Fonds pour un Canada vert. Le fait que ces deux entreprises compétitionnent pour se déclarer première à poser un geste positif est parfait. Plus la compétition sera grande, plus les bénéfices le seront également.

Je vous reproduis ci-dessous l’essentiel des communiqués de presse d’aujourd’hui pour vous faire apprécier à quel point il est crucial de bien présenter les motivations de l’entreprise et affirmer un grand niveau d’engagement social. Cela démontre également une bonne compréhension des motivations du consommateur moderne qui va prendre ce genre de gestes corporatifs en considétation dans ses décisions d’achat.

BMO Groupe Financier :

« BMO Groupe financier a annoncé aujourd’hui être l’un des investisseurs de départ du tout nouveau Fonds pour un Canada vert, le tout premier fonds d’investissement axé sur la réduction volontaire des émissions de carbone et destiné exclusivement aux grandes entreprises canadiennes. Le fonds achètera des crédits d’émission de carbone provenant de partout au Canada, et les offrira à ses investisseurs. L’investissement initial de BMO dans le fonds est de 10 millions de dollars.

BMO est fière d’être l’un des premiers investisseurs du Fonds pour un Canada vert, a déclaré Cam Fowler, chef, Stratégie et marketing, BMO Groupe financier. En matière d’environnement, nos clients s’attendent à ce que nous donnions l’exemple. En investissant dans ce fonds tout à fait unique, nous venons renforcer les efforts que nous avons déjà entrepris en vue de réduire complètement nos émissions de carbone et d’utiliser des sources d’énergie renouvelable. Nous sommes la première banque canadienne à s’être engagée à atteindre la neutralité carbonique dans le cadre de toutes ses activités, et ce, à l’échelle mondiale, dès l’année prochaine.

Nous avons déjà mis en place un certain nombre de projets en vue de réduire complètement nos émissions de carbone, et nous continuons avec l’achat d’énergie provenant de sources renouvelables, a pour sa part déclaré Jim Johnston, directeur général – Durabilité environnementale, BMO Groupe financier. Nous avons apporté des améliorations à nos façons de fonctionner, en améliorant certains bâtiments, en utilisant des technologies permettant de réduire les déplacements, et en sensibilisant nos employés à la question de l’environnement. Récemment, nous avons ajouté les provinces maritimes à notre engagement à utiliser l’énergie produite par la société Bullfrog Power, ce qui nous permettra d’acheter chaque année plus de 23 800 mégawattheures d’électricité propre. Cela représente une quantité d’énergie suffisante pour alimenter en électricité 160 succursales et locaux de BMO, partout au Canada. »

Banque TD :

« Le Groupe Financier Banque TD, la première banque au Canada à avoir promis un bilan neutre en carbone, a annoncé aujourd’hui un investissement de 3 millions de dollars dans le Fonds canadien vert. Il s’agit du tout premier fonds de placement destiné à la réduction volontaire des émissions de carbone. Ses investisseurs peuvent ainsi acheter et vendre des crédits de carbone générés localement pour réduire leur empreinte environnementale.

Nous améliorons sans cesse notre efficacité énergétique et investissons dans les énergies renouvelables, mais il nous est impossible d’éliminer complètement nos émissions de carbone. Voilà pourquoi nous avons besoin de crédits compensatoires, déclare Karen Clarke-Whistler, chef de l’environnement, Groupe Financier Banque TD. Le Fonds canadien vert est un système de crédits compensatoires générés localement qui nous permet à tous de voir, dans notre propre cours, les bienfaits d’écoles, d’hôpitaux et d’autres organismes locaux plus verts.

En investissant dans des programmes compensatoires qui permettent d’améliorer l’efficacité énergétique et de réduire les émissions de carbone dans nos communautés, nous nous élevons au rang des modèles pour ce qui est de l’utilisation de technologies pauvres en carbone. Nous profitons de l’occasion pour aider plusieurs organismes sans but lucratif à aller chercher de nouvelles sources de revenus et à réduire leurs frais d’exploitation, ajoute madame Clarke-Whistler. »

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