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Posts Tagged ‘Web 2.0’

Vous êtes invité par un groupe d’idéalistes à joindre un réseau mondial de gens qui veulent changer le monde. Rien de moins! L’invitation qui porte le nom « Imagine, Connect, Act » est lancée depuis environ un mois sur le site anglophone d’idealist.org (le site francophone se trouve ici) et le principe consiste à regrouper le plus grand nombre pour développer une stratégie afin de mettre en pratique nos idées et offrir une vie digne à tout le monde. Ce n’est pas un petit projet!

Je vous suggère fortement de lire la proposition en anglais. Elle explique la vision des gens derrière ce projet. Mais si jamais cela vous pose un problème, voici un résumé traduit :

La prémisse :

  • Considérant l’ampleur des possibilités technologiques à notre disposition, il n’y aucune raison pour justifier que notre planète et ses habitants connaissent autant de problèmes.
  • Il faut que les idéalistes du monde entier, les personnes et les organisations, créent un réseau menant réflexion et prenant action afin de commencer à faire les choses autrement.
  • Les problèmes qui nous affectent sont tellement énormes qu’il est normal de sentir qu’il est inutile de résister.
  • Le premier défi à relever consiste à réduire l’écart qui existe entre l’intention de poser des gestes positifs et le fait de poser réellement ce geste. Trop de bonnes intentions ne se concrétisent pas, l’opportunité d’amélioration  est substantielle.
  • Le deuxième défi que nous rencontrons est que nos problèmes sont reliées entre eux alors que nous ne le sommes pas. Trop de gens avec des bonnes intentions ne s’entraident pas pour améliorer les choses simplement parce ce qu’ils ne savent qui dans leur entourage serait motivé à joindre ses efforts. Il faut unir nos forces.
  • Le troisième défi touche au fait que les bonnes idées ne manquent pas, mais leur diffusion n’est pas toujours optimale. Trop souvent, ceux qui pourraient en bénéficier ou aider ne sont pas au courant.

L’opportunité :

  • Pour la première fois dans l’histoire, les outils technologiques permettent de rassembler les gens qui veulent changer le monde et favoriser le partage des idées, des ressources et des compétences.
  • Maintenant plus que jamais il faut arriver à utiliser les contributions variées de tous les citoyens de la planète qui veulent fournir des efforts de réseautage ou prendre actions dans des projets d’amélioration. Les deux types de contributions sont nécessaires.

Comment : 4 étapes

  1. La première étape consistait à partager la proposition avec un maximum d’intéressés jusqu’à la fin novembre…il est encore temps. Obtenir une réaction initiales, analyser les commentaires
  2. Pendant 90 jours, mener une série d’activités de diffusion à un public élargi et de création de groupes locaux afin d’aggrandir la communauté des idéalistes actifs.
  3. En mars 2010, commencer à inciter les participants à prendre action à l’intérieur de projets communs et à grande échelle.
  4. Continuer le mouvement et instaurer des mécanismes permanents de réalisation de projets positifs.

Ce que vous pouvez faire :

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newphilanthropy

J’ai reçu il y a quelques jours une demande d’information concernant l’impact de la récession sur les OSBL dans leurs efforts de collecte de fonds. À première vue, la question qui nous interpelle a rapport avec les quantités de dons qui devraient diminuer à mesure que les consommateurs voient leur revenu discrétionnaire s’effriter. Et même pour ceux qui ont la chance de ne pas être touchés par la crise économique doivent certainement hésiter davantage avant de faire des dons. Sans entrer dans les détails, voici les impacts les plus évidents :

  • Les statistiques de dons sont à la baisse, ce qui n’est pas surprenant.
  • Les types de dons sont impactés – les OSBL répondant à besoins primaires comme la santé, l’alimentation et le logement sont priorisés au détriments des OSBL culturels ou d’éducation.
  • Plusieurs OSBL ont dû réduire leur masse salariale et mettre à pied certains employés permanents tout en demandant davantage des bénévoles.
  • Certains OSBL aux États-Unis ont dû fermer leur porte dans la vague de certains scandales (Comme Madoff), ce qui n’est pas directement lié à la récession mais ça vient ajouter aux défis des OSBL qui doivent convaincre les consommateurs que leur argent sera bien utilisé.
  • Plusieurs OSBL ont de la difficulté à ajuster leur communication dans un contexte de récession – comment demander de l’argent alors que les gens perdent leur emploi?

Voilà des impacts importants auxquels on pourrait sûrement en ajouter d’autres. En étant positif, on peut espérer qu’un fois la récession terminée, les choses reviendront à la normale et les défis énoncés ci-dessus vont se régler tout seuls. Mais je pense que ce serait faire erreur car sur un fond de révolution du Web vers des applications hautement participatives, la récession ainsi que les scandales financiers qui l’ont accompagnée ont suscité des changements de comportements de la part des consommateurs qui seront permanents. Les OSBL arriveront-ils à s’adapter à ces changements permanents? Sûrement qu’il y en aura qui feront bien la transition (qui la font déjà) et d’autres qui ne sauront pas comment et qui vont en subir les conséquences. Nous verrons bien lesquels. Voici quelques-unes de ces tendances :

  1. Les consommateurs ne se contentent plus d’un rôle passif du genre « voilà mon argent, vous pouvez en faire ce que vous voulez ». Au contraire, le donateur moyen voudra être informé sur l’utilisation de ses dons et pourra même prendre l’initiative d’en parler (en bien ou en mal) à son réseau social étendu sur le Web, peut-ême même sur son blog. Idéalement, le donateur voudra prendre part aux décisions de gestion, ce qui n’est pas du tout évident. Les OSBL devront trouver une façon de communiquer avec ce type de donateur énergique, voire de les intégrer dans leur organisme. Êtes-vous prêts à les laisser participer à l’avancement de votre OSBL?
  2. Les consommateurs cherchent de plus en plus à avoir un impact social quand ils achètent. Ils veulent agir de façon responsable et encourager des entreprises qui le sont également. C’est une excellente nouvelle pour les OSBL qui sauront s’associer aux marquent qui miseront sur cette nouvelle tendance pour acquérir de nouveaux clients ou fidéliser les clients existants.
  3. De plus en plus de consommateurs cherchent à joindre une communauté. Faire des dons dans l’isolement ne sera pas aussi intéressant que le faire en sentant la force d’un mouvement communautaire. Ça passe évidemment par le Web et nous voyons déjà certains OSBL miser sur cette tendance avec des campagnes de financement du type Web 2.0.
  4. Il est évident que le doute s’est instauré au sein des consommateurs dans la vague des scandales qui ont malheureusement touché certaines fondations majeures aux États-Unis. Transparence et rigueur seront des valeurs fondamentales pour les OSBL face à des donateurs qui risquent de poser plus de questions. La réputation des OSBL, surtout sur le Web, sera un trésor à protéger avec minutie.
  5. Dans un monde où les nouvelles sont trop souvent pessimistes, il sera important pour les OSBL de présenter les choses avec optimisme. Chaque OSBL travaille à l’amélioration d’un problème important, c’est incontournable. Il faut bien entendu en parler aux donateurs potentiels, mais il faut trouver le moyen de communiquer un message d’espoir et surtout de convaincre le donateur qu’il faut partie de la solution pour un monde meilleur. Ceci n’est pas nouveau, mais je crois que l’attention des consommateurs pour les messages pessismistes a diminué au cours des dernières années.
  6. La segmentation du marché a changé dans un monde où les leaders d’opinion sont encore plus puissants avec le Web 2.0. Réussir à mobiliser les influents du Web devient critique pour le succès des OSBL.
  7. L’innovation est maintenant une condition sine qua non. Le status quo n’est plus admissible. Les OSBL qui ne montrent pas une forme ou une autre de mouvement et d’innovation seront mal perçus par les donateurs potentiels. Ceci n’est pas évident pour les OSBL qui sont ancrés dans des façons de faire solides mais dépassées. L’idéal est de fonder l’innovation sur une base solide démontrée par une longue histoire d’implication sociale. C’est un grand défi.

Voilà sept grandes tendances qui influencent déjà les décisions des consommateurs. Il y a en a sûrement d’autres que je vous invite à ajouter dans les commentaires. À la lumière de ces changements, je dois avouer que je crains beaucoup pour certains OSBL qui vont sûrement résister au changement par manque d’ouverture ou par inconfort. Un correspondant qui désirait conserver l’anonymat m’écrivait dernièrement à quel point il est difficile d’amener du changement dans son OSBL où les postes décisionels appartiennent tous à des gens plus âgés qui ne saisissent pas l’ampleur des changements. La même chose est vraie pour les conseils d’administration qui ne sont pas toujours visionnaires.

Alors, pour répondre à la question de l’impact de la récession sur les OSBL et leur financement, peut-être verrons-nous une forme de « survival of the fittest » dans les prochaines années. Comme l’a bien vu Darwin, les mieux adaptés survivent et les autres disparaissent…

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Voilà la question à laquelle le dernier « white paper » de BBMG tente de répondre (vous pouvez le télécharger gratuitement).

Si vous ne la connaissez pas, la thèse principale qui est à la base des travaux de BBMG est que le (nouveau) consommateur est beaucoup plus exigeant avec les entreprises qui lui offrent des produits et services. Selon les recherches de BBMG, les consommateurs entretiennent le doute  envers les grandes entreprises et recherchent plus de transparence et de responsabilité sociale. Dans ce mouvement, le consommateur n’est plus isolé car il est en mesure de consulter et discuter avec des millions de gens présents sur le Web.  Il s’agirait là d’une nouvelle économie impliquant un transfert de pouvoir vers les nouveaux consommateurs…et c’est dans cette nouvelle économie que les OSBL doivent obtenir l’attention ainsi que la confiance des consommateurs.

BBMG1La bonne nouvelle pour les OSBL est que les nouveaux consommateurs cherchent de plus en plus à combler un besoin de contribuer socialement à la résolution de problèmes importants. Ces problèmes sont classés par ordre d’importance dans le graphique ci-dessus (cliquez sur l’image pour l’agrandir; données pour les États-Unis). Cette réalité représente à mon avis une opportunité en or pour les OSBL qui arrivent à établir un partenariat avec des marques commerciales qui cherchent à capitaliser sur une association avec une bonne cause ayant la faveur du public.

La moins bonne nouvelle pour les OSBL est que les nouveaux consommateurs sont également plus exigeants envers les organismes auxquels ils contribuent. Ils exigent de la transparence et de l’efficacité. De plus, d’un point de vue communicationnel et relationnel, les consommateurs s’attendent à des approches qui mobilisent plusieurs individus désirant joindre une communauté de passionnés qui veulent provoquer un changement. La campagne de financement d’Obama l’a bien montré : aller chercher un petit don de la part de millions de gens peut se faire avec les outils du Web 2.0.

Les OSBL sauront-ils prendre ce virage? Je ne suis pas assez près des gens qui travaillent au sein des OSBL pour me prononcer, mais selon Seth Godin dans cet article, la réponse serait non…

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alzheimer

Ma mère avait 64 ans quand elle a commencé à se tromper dans l’utilisation des ingrédients des recettes qu’elle était si fière de faire goûter à toute la famille. Ces distractions et quelques autres étaient pratiquement taboues car nous ne voulions pas admettre que ça pouvait être l’Alzeimer. Puis un jour elle s’est perdue en prenant sa marche quotidienne, ça devenait plus inquiétant et un constat médical s’imposait. Bien que ce constat n’a jamais été effectué sans équivoque, nous avons tranquillement admis que ses distractions plus fréquentes ne pouvaient être que des symptômes de la maladie.

La suite des évènements est malheureusement bien connue des gens, de plus en plus nombeux, qui vivent près de personnes frappées par cette terrible maladie évolutive du cerveau. En commençant par une première phase de refus d’acceptation des faits, suivie d’une phase d’espoir que les médicaments pourront retarder l’avancement des symptômes, d’une autre période plus agressive, des questions qui se répètent, des pertes des capacités motrices et j’en oublie sûrement car à la fin on en sort si épuisés que l’ensemble demeure un peu flou.

À travers ces années, l’isolement de ma mère et de notre famille est devenu pratiquement inévitable. Dans notre société, personne n’est à l’aise avec la maladie en général, peu importe laquelle. Et l’Alzheimer n’est pas différente. Si je vous parle de mon expérience personnelle, c’est parce que je trouve que la campagne Je m’en souviens  de la Fédération québécoise d’alzheimer est très intéressante car elle communique justement un message qui peut aider à améliorer l’acceptation sociale de la maladie. De plus, je trouve que la Fédération québécoise d’Alzheimer utilise bien le Web 2.0 pour sensibiliser les gens : vidéos, viral, concours, etc…

Voici la description de la campagne Je m’en souviens :

 »

« La Fédération québécoise des sociétés Alzheimer est heureuse de vous faire découvrir les cinq sites touristiques naturels québécois que les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ne veulent pas oublier. Sur ce site, vous pourrez voter pour votre site préféré parmi les cinq sites présélectionnés par les personnes atteintes d’Alzheimer et leurs proches. Les personnes qui enregistreront leur vote avant le 4 juin 2009 courront la chance de gagner une escapade pour deux, d’une valeur de 2 500$, vers la destination québécoise de leur choix. »

Par un drôle de hazard, quelqu’un m’a envoyé hier soir un lien vers ce vidéo sur Youtube qui montre la relation d’un père avec son fils. Je ne sais pas si le but était de montrer comment les enfants doivent être plus patient avec des parents qui perdent la mémoire, mais le contenu s’applique parfaitement à cette situation.

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Il y a parfois de belles coincidences dans la vie et j’ai la chance d’en vivre une qui est inspirante  et qui prend la forme suivante:

  1. Je suis en pleine lecture de Tribes, un livre merveilleusement motivant tribes_seth_godinde Seth Godin dont la thèse principale est qu’il est maintenant possible pour tous de jouer un rôle de leader auprès de ce que Godin nomme une « tribue ». Cette tribue n’est rien d’autre qu’une communauté de gens qui sont volontaires à se faire guider pour l’avancement d’une cause, pour créer du changement positif. Les causes peuvent varier et se vivre commercialement, socialement ou dans le monde du travail. Et si tout le monde peut jouer un rôle de leader, c’est que les outils du Web 2.0 le permettent plus que jamais.
  2. En même temps, je croise l’information concernant le combat mené mariehelenedubepar Marie-Hélène Dubé qui veut faire changer la loi de l’Assurance-Chômage afin qu’elle soit plus juste pour les gens qui sont affectés d’une maladie grave. Dans le cas de Marie-Hélène, on parle du cancer et sa démarche consiste à obtenir suffisament de signatures pour une pétition qu’elle présentera au gouvernment. Marie-Hélène fait exactement ce que Godin décrit. Elle joue un rôle de leader et mène un combat de façon inspirée. Elle utilise les médias efficacement, prend place sur le Web avec un blog et guide une communauté de gens vers un but qui consiste à changer une loi inadéquate.

Dans les prochains jours, je vais tenter d’aider Marie-Hélène à améliorer son blog sur Worpress car il est déjà très visité. C’est la preuve que les gens veulent prendre part à son combat, à leur combat. Je suis convaincu que Marie-Hélène va réussir à obtenir le nombre suffisant de signatures pour sa pétition. Si vous êtes blogueur, parlez de son combat. C’est important car sa démontre qu’il est possible de causer du changement!

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communaute webAvant de commencer à publier ce blog, je pensais un peu naivement qu’il serait logique qu’une communauté Web se créer autour des bonnes causes. Après tout, il y a des milliers de communautés Web qui existent dont les fondements sont sûrement moins solides que ceux qui pourraient justifier l’existence d’un rassemblement de gens qui veulent améliorer le sort des autres et de la planète. Il est vrai qu’il y a quelques initiatives sur lesquelles je vais me pencher dans les semaines à venir, mais elles n’en sont qu’à des stades de lancement et on ne peut pas encore parler de membership très solide.

Voici quelques idées qui alimentaient ma vision d’une communauté :

  • Un lieu de rencontre pour discuter des actions positives menées par les OSBL à travers la francophonie;
  • Des participants impliqués à tous les niveaux : bénévoles, employés d’OSBL, consultants, bénéficiaires, porte-parole, etc…;
  • Les OSBL présenteraient leur campagnes de financement ainsi que leur réalisation pour bien communiquer les bienfaits de leur mission;
  • Des forums sur les actualités locales et internationales serviraient à aider les lecture dans la sélection des bonnes causes à supporter;
  • Des échanges entre consultants et OSBL;
  • Des appels au bénévolat ainsi que des offres de bénévolat;
  • Une participation des entreprises privées qui investissent dans la communautés.

Et sûrement d’autres idées qui viendraient avec la collaboration des gens. Dans un monde idéal, cette communauté pourrait générer des revenus qui seraient redistribués aux OSBL.

Mais tout ça n’est qu’une idée que je juge maintenant peuréaliste. Après quelques mois de recherche et de lecture sur les stratégies marketing dans le monde de la philanthropie, je suis dans l’obligation de conclure : il serait très surprenant qu’une communauté Web vraiment dynamique soit lancée avec succès. Voici pourquoi je pense ainsi:

  • Les OSBL n’ont pas tendance à naturellement chercher la collaboration entre elles. Sans dire qu’il existe une certaine concurrence, je crois que le temps ainsi que la vision manquent pour que les responsables d’OSBL sortent de leur quotidien et s’impliquent dans un projet de communauté Web.
  • La culture Web n’est pas encore assez développée au sein des OSBL. combien d’OSBL ont développé un plan stratégique pour optimiser le Web?
  • Bien que les jeunes générations ont elles aussi une conscience sociale, je ne crois pas qu’une communauté Web centrée sur les bonnes causes pourrait bénéficier d’une masse critique suffisante. Car pour le moment, les supporteurs d’OSBL sont majoritairement des gens qui ne participeraient pas activement à une communauté Web.

Ceci étant dit, j’espère bien me tromper. Peut-être serai-je surpris dans quelques semaines/mois en trouver sur le Web une communauté dynamique très développée. Souhaitons-le. D’ici là, je vais continuer mes recherches et  visionner des conférences comme celle-ci de Seth Godin dans laquelle il nous explique les éléments en jeu dans la constitution de « tribues » ou mouvements qui se forment autour d’idées que les gens répandent grâce à la passion de leaders visionnaires. Selon Godin, ces leaders visionnaires jouent un rôle d’organisateurs autour d’idées qui ne sont pas nécessairement nouvelles mais qui visent le changement. Y a-t-il un visionnaire passionné dans la salle?

Encore une fois, Seth Godin communique une théorie originale de façon stimulante et drôle. Et comme vous le verrez, plusieurs des exemples utilisés concernent des bonnes causes…

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