Publicité créative et efficace sur les ravages du Sida en Afrique

J’adore cette approche publicitaire qui vise à nous intriguer pendant 30-45  secondes afin d’avoir toute notre attention avant de communiquer un message important. J’aime aussi la simplicité du message, trop souvent les publicités veulent trop en faire (ou en dire en même temps). Le message ne requiert d’ailleurs aucun ajout sensationnaliste : l’espérance de vie en Afrique est de 47 ans!

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Statistiques intéressantes sur le Sida présentées par Hans Rosling

Certains affirment qu’on peut faire dire n’importe quoi aux chiffres. Je suis en désaccord avec cette croyance qui se fonde principalement sur une forme de paresse intellectuelle très pernicieuse. En fait, il est vrai qu’on peut faire dire n’importe quoi aux chiffres, mais seulement si on s’adresse à des gens qui ne sont pas assez renseignés pour les questionner ou encore à des gens qui ne se donnent pas la peine de les analyser rigoureusement. Le danger est toujours la simplification extrême de l’analyse. Par exemple, on a tendance à considérer l’Afrique comme un tout homogène, c’est une erreur qui cause une mauvaise interprétation des données.

Mais une chose est certaine, on peut tirer des conclusions frappantes en analysant les statistiques et parfois utiliser l’analyse pour redresser des croyances qui peuvent être vraies mais dont les fondements sont un peu erronés. Quand on visionne cette conférence d’Hans Rosling, on a un bel exemple de cette réalité et de la nécessité de creuser l’analyse et de ne rien simplifier. Le Sida se propage de plus en plus mondialement et cela constitue une situation dramatique sur laquelle il faut agir. On le voit bien dans la conférence.

Par exemple, une chose qu’on mentionne rarement est que la croissance du pourcentage mondial de gens atteints du Sida tient en partie du fait que les timides avancées au niveau des traitements du virus HIV font en sorte que l’espérance de vie des sidatiques augmente dans certains pays. Dit froidement, les sidatiques meurent moins rapidement qu’avant et demeurent dans les statistiques.

Ce n’est qu’un exemple pour expliquer qu’il faut toujours tenter de gratter la surface statistique et chercher à comprendre les nuances qui s’y cachent. Hans Rosling démontre très bien cette nécessité du rafinement de l’analyse. Dans l’exemple que j’utilise, on pourrait conclure qu’il faut insister davantage sur la nécessité de mettre encore plus d’emphase sur la prévention de la maladie et ne pas seulement regarder le pourcentage global de gens atteints du Sida pour comprendre la situation.

À vous de juger…

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3 approches publicitaires pour combattre le sida

Le 1er décembre était la Journée mondiale du sida, qui est une initiative fort louable venant appuyer une campagne mondiale de lutte contre le sida dont le site ne semble malheureusement pas disbonible en français. Vous pouvez tout de même le visiter et y faire un don tout en visionnant des vidéos de leaders d’opinion qui s’affichent en faveur de cette campagne. Voici une citation de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU :

« Nous devons mettre fin à l’opprobre et à la discrimination qui continuent d’empêcher beaucoup de gens d’apprendre comment se prémunir contre le VIH ou comment accéder à des soins.  Et nous avons besoin de ressources – suffisamment pour que les services que nous dispensons aient un réel effet sur les collectivités et sur les nations tout entières. »

Il est clair que le message principal de cette campagne est que la lutte passe par la concientisation, l’éducation et l’obtention de ressources pour lutter. Voici 3 publicités utilisées tout près de chez nous qui vont en ce sens.

La première est du Ministère québécois de la Santé et des Services Sociaux (MSSS) et se situe en plain de l’axe de « mettre fin à l’opprobre et à la discrimination » :

La deuxième est de Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le sida (Cocq-sida) et souligne l’absence de croissance dans les budgets de lutte contre le sida dans les 20 dernières années. On pourrait dire qu’elle se situe dans l’axe « avons besoin de ressources – suffisamment pour que les services que nous dispensons aient un réel effet sur les collectivités et sur les nations tout entières » :

La troisième nous provient de la Société canadienne du sida qui veut conscientiser et inciter les gens à compléter un sondage pour évaluer leur risque face au sida : 

Qu’en pensez-vous? Sans être un pro de la pub, je trouve que ces 3 illustrations manquent un peu de punch. Disons que vous êtes dans le métro de Montréal par un matin où il y a des milliers de gens qui se bousculent pour trouver une place dans le prochain wagon, auriez-vous remarquez ces affiches? L’urgence et le besoin de conscientiser passent à mon avis par une approche plus agressive. Un peu comme sur ces pubs qui attireraient plus mon attention :

 

Je vous invite à visiter ma page de projet de dons pour découvrir comment vous pouvez m’aider à financer des OSBL sans avoir à donner de l’argent.

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