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Archive for the ‘Marketing responsable’ Category

Le Web contient des bijoux de mobilisation sociale et mondiale qui me réconfortent. Oui, je sais, on y trouve également les pires choses que je ne perdrai pas de temps à nomer ici. Mais portons notre attention sur le piositif. Et quand je vois des gens qui prennent le temps de lancer un mouvement de signature d’une charte de compassion je trouve ça très encourageant. Les sceptiques pourraient dire que ça ne changera rien, que seuls les convertis seront sensibles et intéressés par cette charte, même que la signature d’une charte qui ne demande que quelques secondes n’est pas suffisante à modifier des comportements. Mais n’y a-t-il pas toujours des sceptiques? Ne rencontrez-vous pas invariablement des gens qui s’empressent de décourager le moindre de vos projets? Il faut les ignorer et aller de l’avant.

Je vous invite à écouter le premier vidéo ci-dessous et à lire la charte qui est disponible en une multitude de langues dont le français. Vous verrez que le message est clair et très simple. Vous prendrez peut-être quelques secondes pour vous imaginez ce que serait notre monde si cette charte était le fondement de nos actions. Encore mieux, après avoir signée la pétition ici, vous en parlerai peut-être à vos amis, ajouterez le lien sur votre page Facebook, écrirai un billet sur votre blog? L’important est de signer la pétition ici, d’affirmer votre support à cette charte. Il y a présentement plus de 30 000 signataires et la liste sera envoyée à la fin du mois à 5 dirigeants politiques dont le pays est impliqué dans un conflit armé. Chaque geste compte. Just do it! C’est gratuit…

Ce que je trouve génial dans cette initiative est l’utilisation d’un point commun dans toutes les religions : la compassion. Ces mêmes religions qui sont à la base de nombreaux conflits personnels et politiques ont des points en commun qui pourraient inspirer un mouvement de paix. Écoutez le deuxième vidéo pour comprendre ce point de vue…

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Le Mouvement Desjardins fait preuve de responsabilité sociale en lançant un programme qui permet à ses membres détenteurs de cartes de crédit Visa d’échanger des bonidollards contre des crédits compensatoires de carbone. Cette initiative dénote un bon « timing » alors que se déroule à Copenhague une conférence sur la lutte aux changements climatiques. Notons que le Mouvement Desjardins semble être la première institution financière à lancer un tel programme et je parie que les autres institutions financières vont suivre.

Suite à une information reçue d’une responsable de Desjardins, il s’agit aussi d’un programme de philanthropie corporative par lequel le Mouvement Desjardins fait lui-même une contribution financière pour l’environnement. En effet, même si cela  ne figure pas dans le communiqué de presse, Desjardins couvre les frais de transaction des 957 premières demandes. Ceci va permettre aux personnes qui choisissent d’échanger leurs BONIDOLLARS contre des crédits de carbone, de le faire à un coût moindre. Je trouve le programme très intéressant car il procure aux consommateurs sensibles à la cause environnementale une option de poser un geste significatif. Étant donné la conscientisation croissante des consommateurs, ce geste procure un certain avantage concurrentiel à Desjardins.

Voici quelques extraits cu communiqué de presse :

« En effet, en vertu d’un partenariat avec l’organisme Planetair, les membres et clients de Desjardins peuvent, dès à présent, compenser leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) en faisant l’acquisition de crédits de carbone. Ainsi, avec seulement 36 BONIDOLLARS ils peuvent se procurer les crédits de carbone suffisants pour compenser une tonne d’émission de GES, soit l’équivalent de 5 000 kilomètres parcourus en voiture. La procédure à suivre pour échanger ses BONIDOLLARS est simple, on peut consulter le catalogue en ligne au www.desjardins.com/cartes/primes sous l’icône « primes vertes » ou appeler au 1 888 552-6643.

Les crédits de carbone permettent à toute personne de contribuer à la lutte aux changements climatiques en finançant une quote-part de projets visant à remplacer des technologies polluantes par des énergies propres et renouvelables. Dans le cas des crédits offerts par Planetair, une tierce partie vérifie que les sommes recueillies sont véritablement employées à la réalisation des projets pour lesquels elles ont été collectées. Il s’agit généralement de projets qui se déroulent dans les pays émergents où le financement est le plus problématique. Par exemple, Madagascar a bénéficié des crédits de Planetair, lesquels ont servi à financer la construction de la première centrale éolienne dans ce pays, ce qui diminuera la déforestation et la combustion de charbon.

Cette initiative s’ajoute à celles déjà prises par le Mouvement Desjardins dans le cadre de sa campagne « Changer le monde, un geste à la fois » menée en partenariat avec Équiterre. En plus de faciliter l’accès aux crédits compensatoires de carbone, elle permet de sensibiliser les membres et clients des caisses Desjardins aux enjeux des changements climatiques et de les inciter à passer à l’action. »

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Un ami me faisait remarquer qu’à son avis les entreprises font preuve d’hypocrisie quand elles s’associent à des causes qu’on pourrait qualifier de contraires aux produits qu’elles commercialisent. Selon lui, McDonald’s ne devrait pas encourager des athlètes olympiques car la nourriture qu’elle vend nuit à la santé. La même logique pourrait s’appliquer aux manufacturiers de tabac qui ont longtemps (et le sont encore dans certaines parties de monde) associés aux grands évènements sportifs. On pourrait en dire autant de Labatt qui annonçait dernièrement son association à Nez rouge et le lancement de sa campagne « À vous de tracer votre ligne de conduite« .

Je ne suis pas d’accord avec ce point de vue un peu trop cynique. Peut-être suis-je naif, mais dans le cas de Labatt, comme vous pouvez le voir sur le site référé ci-dessus, son engagement à encourager les consommateurs à consommer de l’alcool avec modération me semble être un principe profondément ancré dans la culture d’entreprise. Et quand on y pense, une entreprise qui vend de l’alcool n’a pas intérêt à long terme à encourager des comportements irresponsables qui risquent de nuire à l’image corporative.

Et il faut mentionner également que cet engagement de Labatt envers Nez rouge n’est pas seulement une déclaration publique faite rapidement pour annoncer un don qui, même s’il serait substanciel, ne nécessite pas beaucoup d’efforts. Au contraire, Labatt, en plus de donner 60 000$ grâce à une activité de vente de verres Stella Artois, a mis en place un site Web pour aider les gens à mieux planifier leurs déplacements, va impliquer ses employés en tant que bénévoles pour Nez rouge, va distribuer des sapins odorants pour sensibiliser les conducteurs à la sécurité et va aussi faire de la publicité responsable sur ses camions de livraison.

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Ce que j’adore de la philanthropie corporative est qu’elle démontre parfaitement qu’il est possible d’atteindre ce que nous nommons souvent comme un « win-win », une situation dans laquelle toutes les parties impliquées en ressortent gagnantes. Car même si les plus sceptiques d’entre nous sont peut-être prêts à accuser les grandes entreprises de se servir de leur support aux bonnes causes essentiellement pour se refaire une belle image, les bénéfices sociaux demeurent.

Et quoi de mieux pour illustrer ce phénomène que les investissements des grandes banques et institutions financières canadiennes dans le Fonds pour un Canada vert. Ce fonds investira dans des projets écologiques mis en place au Canada par des organismes des secteurs privé, public et à but non lucratif. Cela favorisera le développement de projets verts dans les collectivités de l’ensemble du pays.

Dans ce cas précis, les banques et les institutions financières ont grandement besoin d’améliorer la perception de leur image après une crise financière très difficile. Elles ont donc avantage à supporter l’environnement et à le faire savoir à la population. Le Fonds pour un Canada vert en sort également gagnant puisqu’il reçoit des millions de dollars en investissement. Et finalement, nous profitons tous de ces gestes des banques puisqu’ultimement nous et nos enfants avons besoin de gestes concrets pour stopper la dégradation de notre planète.

C’est dans cette optique que j’ai lu avec plaisir que la Banque TD et BMO Groupe Financier ont tous les deux annoncé aujourd’hui qu’ils sont les premiers à investir dans le Fonds pour un Canada vert. Le fait que ces deux entreprises compétitionnent pour se déclarer première à poser un geste positif est parfait. Plus la compétition sera grande, plus les bénéfices le seront également.

Je vous reproduis ci-dessous l’essentiel des communiqués de presse d’aujourd’hui pour vous faire apprécier à quel point il est crucial de bien présenter les motivations de l’entreprise et affirmer un grand niveau d’engagement social. Cela démontre également une bonne compréhension des motivations du consommateur moderne qui va prendre ce genre de gestes corporatifs en considétation dans ses décisions d’achat.

BMO Groupe Financier :

« BMO Groupe financier a annoncé aujourd’hui être l’un des investisseurs de départ du tout nouveau Fonds pour un Canada vert, le tout premier fonds d’investissement axé sur la réduction volontaire des émissions de carbone et destiné exclusivement aux grandes entreprises canadiennes. Le fonds achètera des crédits d’émission de carbone provenant de partout au Canada, et les offrira à ses investisseurs. L’investissement initial de BMO dans le fonds est de 10 millions de dollars.

BMO est fière d’être l’un des premiers investisseurs du Fonds pour un Canada vert, a déclaré Cam Fowler, chef, Stratégie et marketing, BMO Groupe financier. En matière d’environnement, nos clients s’attendent à ce que nous donnions l’exemple. En investissant dans ce fonds tout à fait unique, nous venons renforcer les efforts que nous avons déjà entrepris en vue de réduire complètement nos émissions de carbone et d’utiliser des sources d’énergie renouvelable. Nous sommes la première banque canadienne à s’être engagée à atteindre la neutralité carbonique dans le cadre de toutes ses activités, et ce, à l’échelle mondiale, dès l’année prochaine.

Nous avons déjà mis en place un certain nombre de projets en vue de réduire complètement nos émissions de carbone, et nous continuons avec l’achat d’énergie provenant de sources renouvelables, a pour sa part déclaré Jim Johnston, directeur général – Durabilité environnementale, BMO Groupe financier. Nous avons apporté des améliorations à nos façons de fonctionner, en améliorant certains bâtiments, en utilisant des technologies permettant de réduire les déplacements, et en sensibilisant nos employés à la question de l’environnement. Récemment, nous avons ajouté les provinces maritimes à notre engagement à utiliser l’énergie produite par la société Bullfrog Power, ce qui nous permettra d’acheter chaque année plus de 23 800 mégawattheures d’électricité propre. Cela représente une quantité d’énergie suffisante pour alimenter en électricité 160 succursales et locaux de BMO, partout au Canada. »

Banque TD :

« Le Groupe Financier Banque TD, la première banque au Canada à avoir promis un bilan neutre en carbone, a annoncé aujourd’hui un investissement de 3 millions de dollars dans le Fonds canadien vert. Il s’agit du tout premier fonds de placement destiné à la réduction volontaire des émissions de carbone. Ses investisseurs peuvent ainsi acheter et vendre des crédits de carbone générés localement pour réduire leur empreinte environnementale.

Nous améliorons sans cesse notre efficacité énergétique et investissons dans les énergies renouvelables, mais il nous est impossible d’éliminer complètement nos émissions de carbone. Voilà pourquoi nous avons besoin de crédits compensatoires, déclare Karen Clarke-Whistler, chef de l’environnement, Groupe Financier Banque TD. Le Fonds canadien vert est un système de crédits compensatoires générés localement qui nous permet à tous de voir, dans notre propre cours, les bienfaits d’écoles, d’hôpitaux et d’autres organismes locaux plus verts.

En investissant dans des programmes compensatoires qui permettent d’améliorer l’efficacité énergétique et de réduire les émissions de carbone dans nos communautés, nous nous élevons au rang des modèles pour ce qui est de l’utilisation de technologies pauvres en carbone. Nous profitons de l’occasion pour aider plusieurs organismes sans but lucratif à aller chercher de nouvelles sources de revenus et à réduire leurs frais d’exploitation, ajoute madame Clarke-Whistler. »

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desjardins

Edelman relations publiques m’a informé hier d’un concours lancé par Desjardins que je trouve excessivement intéressant dans la catégorie « marketing responsable »: Créer l’avenir. Voici d’abord la description du concours et je vous explique après les 4 raisons qui me portent à croire que ce concours sera un succès :

« Animé par ses valeurs coopératives, Desjardins organise, en partenariat avec l’émission Tout le monde en parle, une grande consultation afin d’inspirer ses actions. 

Les participants peuvent exprimer leurs idées sur le site de l’émission. Le grand prix du concours consiste en un séjour de sensibilisation au développement international au Burkina Faso en Afrique de l’Ouest ou un don de 5 000 dollars versé à un organisme de bienfaisance choisi par le gagnant.  Offerts en prix secondaires, trois dons de 3 500 dollars seront versés à des organismes de bienfaisance choisis par les gagnants.
Cette consultation est réalisée en marge du 20e Congrès Desjardins : « Coopérer pour créer l’avenir », et permet à l’institution coopérative de recueillir les opinions, les idées et les aspirations de tous pour bâtir une société et un avenir meilleurs. « 

Pas mal, non? Je ne vous cache pas mon admiration pour les gens impliqués dans ce projet car ils n’ont pas seulement mis en place une initiative socialement responsable, ils ont également su le faire avec une stratégie très solide dont voici les principaux éléments :
  1. Desjardins et Edelman ne se contentent pas de faire un geste socialement responsable. Ils le font en impliquant la population. Toutes les études concernant le comportement des consommateurs le disent : ils veulent être impliqués dans les solutions mise de l’avant. En misant sur une consultation populaire, on touche à une corde sensible majeure.
  2. L’implication des participants se rend jusqu’à la sélection des OSBL qui recevront les dons. C’est une autre façon de donner le pouvoir au consommateur.
  3. Dans cette activité, on ne se contente pas de rapidement mettre en place une initiative de marketing responsable, on va jusqu’au bout en s’assurant que Desjardins va en retirer un bénéfice important au niveau de son image grâce à un partenariat solide avec Tout le monde en parle. Faire de bonnes actions sociales est souhaitable pour les entreprises, les faire en obtenant un retour sur l’investissement en encore mieux car ça va motiver les dirigeants à répéter la recette.
  4. Edelman prend la peine d’informer les blogueurs, même les plus modestes comme moi. C’est une preuve d’une bonne compréhension de la force des médias sociaux.

Bravo à tous ceux qui sont impliqués dans ce projet. Je les envie un peu car faire du marketing ou des relations publiques en menant des activités socialement positives doit vraiment être motivant!

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PurolatorN’est-ce pas que ça fait plaisir de lire un communiqué de presse comme celui que je recopie plus bas? Il est toujours encourageant de voir des entreprises d’envergure faire un effort pour contribuer socialement. Le montant donné n’est pas énorme, me direz-vous? Je vous répondrai que c’est mieux que rien du tout. Et je ne vois personnellement aucune naiveté à se montrer emballer par de telles initiatives. Bien sûr, Purolator fait de la publicité autour de cette activité. ils la présentent d’ailleurs en priorité sur leur site Web. Mais n’oublions pas que l’alternative aurait pu être de simplement donner les 40 000$ à une agence de publicité … et ne rien donner aux organismes qui combattent la faim dans le monde…

 

« Purolator a annoncé qu’elle effectuera  un don de 50 cents à Banques alimentaires Canada pour chaque envoi expédié par un client n’ayant pas de compte entre le 12 novembre et le 31 décembre 2009, jusqu’à un don maximum de 40 000 $.

« Maintenant plus que jamais, aider à recueillir des fonds pour des banques alimentaires locales est extrêmement important, car l’utilisation des banques alimentaires au Canada augmente », a déclaré Brian Meagher, vice-président principal, marketing, ventes et service à la clientèle. « La faim est un problème qui touche des gens partout au pays, et grâce à notre capacité d’atteindre pratiquement toutes les localités au Canada, nous savons que nous pouvons faire une différence. »

Les centres d’expédition de Purolator, les magasins BUREAU EN GROS, ainsi que plus de 550 agents d’expédition autorisés de Purolator participent à la troisième année de cette campagne annuelle.

Jusqu’à présent, la campagne de dons pour les envois expédiés pendant les fêtes de fin d’année de Purolator a permis de recueillir plus de 120 000 $ pour Banques alimentaires Canada. Outre la campagne annuelle, Purolator travaille avec ses employés, ses clients et Banques alimentaires Canada tout au long de l’année pour recueillir des aliments et des fonds pour des banques alimentaires partout au Canada par le biais du programme primé Blitz contre la faim de Purolator. Depuis le lancement du programme en 2003, Purolator a livré plus de trois millions de livres d’aliments à des banques alimentaires au Canada. »

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